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DOCUMENTAIRES

DOCUMENTALES

Nueva Venecia est un documentaire, issu d'une coproduction entre le Mexique, l’Uruguay et la Colombie, qui raconte la vie quotidienne des habitants du village flottant dont le nom a baptisé le documentaire.

 

En effet, il s’agit d’un village sur pilotis entouré par une mer salée, qui se trouve à Santa Marta, dans le nord de la Colombie. Nueva Venecia nous est présenté comme un endroit isolé et lointain, où les habitants vivent de pêche et de petits commerces locaux. En 2000 a eu lieu un massacre dirigé par un groupe de paramilitaires, dans le contexte du conflit armé colombien, ce qui a provoqué la fuite des habitants pendant un certain temps. C’est à partir de ce moment-là que l’histoire de Nueva Venecia devient intéressante puisque certains de ces habitants décident de revenir afin de reconstruire leur communauté. Seize ans plus tard, le documentaire témoigne de ce travail en communauté. Pour commencer, nous entrons dans l’univers de ce lieu à travers une voix-off qui raconte une histoire symbolique à propos du massacre. Au fur et à mesure que nous avançons dans l’histoire, nous entrons dans la communauté.

 

Peu à peu, nous découvrons certains éléments de la communauté. À chaque fois que nous entrons dans une maison sur pilotis, nous nous retrouvons face à des réalités différentes: chacune d’entre elles constitue un panorama local, régi par une temporalité en apparence lente comparée au rythme de vie urbain. Cependant, alors que nous entrons lentement dans cet endroit, à travers des plans larges et grâce au point de vue de la caméra qui nous donne la sensation d’être dans un canoë, nous découvrons que Nueva Venecia a son propre dynamisme. La force se trouve au sein de la vie en communauté, force guidée par l'espoir profond d’un présent et d’un futur meilleurs.

 

Même si cette communauté a été marquée par la violence, elle fait face à l’avenir sans oublier. De fait, ses membres donnent une place privilégiée à la mémoire, puisqu’ils la transmettent de génération en génération. Ils ont conscience de l’importance de la mémoire, ce qui renforce les liens de la vie en communauté. Toute cette énergie transformatrice, ils l’expriment dans leurs outils de travail et de transports, comme le sont leurs canoë, qu’ils décorent eux-mêmes avec beaucoup de minutie et qu’ils nomment avec des termes affectueux, ce qui traduit cette volonté de persévérer. Même si cela peut leur demander beaucoup de temps, ils l’acceptent parce qu’ils considèrent que tout travail donne ses fruits. Cette manière de voir les choses, ils la transmettent aussi aux plus jeunes, en respectant leurs rêves et en les motivant, sans oublier leurs réalités. Pour les stimuler, les plus âgés montrent l’exemple, en se mobilisant pour remettre en état le terrain de foot, une des passions et motivations essentielle dans la communauté. 

 

Dans le contexte du conflit armé colombien, le documentaire fait l’éloge de Nueva Venecia comme un exemple optimiste d’une reconstruction participative d’une société, qui décide par elle-même de prendre en charge sa réalité.

Nueva Venecia, es un documental que surge de la coproducción entre México, Uruguay y Colombia, que relata la cotidianidad de los habitantes del pueblo flotante, cuyo nombre dio origen al título del documental.

 

En efecto, se trata de un pueblo constituido por palafitos rodeado de agua salada, que se encuentra en la Ciénaga de Santa Marta, en el norte de Colombia. Nueva Venecia se nos presenta como un lugar aislado y remoto, donde los habitantes subsisten de la pesca y de pequeños comercios locales. En el año 2000, tuvo lugar una masacre encabezada por  los paramilitares, en el marco del conflicto armado colombiano, lo que provocó que los habitantes desalojaran durante una temporada. Es a partir de ahí que la historia de NuevaVenecia se vuelve interesante, ya que algunos habitantes deciden justamente regresar para así reconstituir su comunidad. Dieciséis años después, el documental ilustra dicho trabajo en comunidad. Para comenzar, entramos en el universo de este lugar mediante una voz en off que cuenta  un relato simbólico acerca de la masacre. A medida que avanza el relato, entramos en el seno de la comunidad.

 

Poco a poco, vamos descubriendo algunos de los habitantes. Cada vez que entramos en algunos de los palafitos, nos encontramos con diferentes realidades, cada una de estas constituyen un panorama local, regido por una temporalidad aparentemente lenta, en oposición al ritmo acelerado del medio urbano. Sin embargo, mientras nos estamos adentrando lentamente en este lugar, por medio de varios planos largos y el enfoque de la cámara que nos da la sensación de estar dentro de una canoa, también nos lleva a descubrir que Nueva Venecia tiene una dinámica propia. La fuerza radica en el seno de la vida en comunidad, fuerza guiada por la profunda esperanza de un presente y de un futuro mejor.

 

Si bien esa comunidad fue afectada por la  violencia, sigue adelante sin olvidar. De hecho, le dan un valor muy especial a la memoria, puesto que la transmiten de generacion en generacion. Tienen consciencia de la importancia de recordar, lo que fortalece los lazos de la vida en comunidad.  Toda esta energía transformadora, ellos la plasman en sus herramientas de trabajo y medio de tránsito, como lo son sus canoas, las cuales decoran, con mucha minucia, y nombran con palabras cargadas de positivismo que remiten a esa voluntad de perseverar. Incluso si esto puede llevarles algún tiempo, ellos lo aceptan porque consideran que todo trabajo tiene su recompensa. Esta visión, también la transfieren a los más jóvenes, respetando sus sueños y motivándolos a que los cumplan, sin que olviden su realidad. Para incentivarlos, la generación más adulta pondrá el ejemplo, movilizándose para renovar la cancha de fútbol : una de las pasiones y motivaciones que está muy presente dentro de la comunidad

 

En el contexto del conflicto armado colombiano, el documental hace un elogio de Nueva Venecia,  como un ejemplo optimista de una reconstrucción participativa de una sociedad, que decide por sí misma hacerse cargo de su realidad.

Fiche technique

Ficha técnica

NUEVA VENECIA (2016), Emiliano Mazza de Luca 
Uruguay

Abrazo du meilleur film documentaire

EXIL(S)-SUR-SCÈNE, JEAN-MICHEL RODRIGO ET MARINA PAUGAM
France, Chili

Prix du public

À Ivry-sur-Seine, rue Christophe Colomb, se trouve le Théâtre Aleph, un théâtre à l'histoire très singulière. Des étudiant.e.s en théâtre lui ont donné naissance en 1967, au Chili. Avec eux, l’Aleph a vécu les camps de concentration de la dictature de Pinochet. Avec eux, il est parti pour l'exil, et s'est installé en France. Les générations s'y s'ont succédées, entremêlées autour d'Oscar Castro, capitaine d'un navire qui vogue "Entre dos aguas". L'âme d'Aleph se nourrit des expériences d'exil; d'absences et de solitudes, fait une famille recomposée qui cultive l'art de recoller les morceaux.

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Souvent, dans les témoignages qu'ils et elles livrent dans les documentaires de la mémoire, les survivant.e.s de l'opposition politique à Pinochet insistent sur le désir de vie, et non de mort, qui les poussait à se battre malgré la prison, malgré la torture, malgré les disparitions. Et au théâtre Aleph, de fait, on combat la mort par la vie, on tente de vivre avec ses morts. Les artistes sont là pour "sacar luz de la oscuridad" [arracher de la lumière à l'obscurité]. Durant la période où l'Aleph survivait en camps de concentration, ses membres cherchaient à garder cette idée de vie et de liberté dans le théâtre, et par extension dans le camps: pour eux, c'était dehors, la mort, c'était dehors, la prison. Ce théâtre est né avec 68 et continue de faire vivre cette utopie. L'énergie vitale intemporelle qu'il dégage, Exil-sur-Scène nous la transmet, nous la transfuse. Dans la famille Aleph, on trouve des acteurs et actrices professionnel.le.s autant que des amateurs/trices, de tous âges.

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Dans la famille Aleph, où l'on éduque les enfants par le théâtre, on retrouve aussi parfois avec bonheur les "ancien.ne.s" des débuts de la troupe. Et c'est par ce mélange de générations que se transmet la mémoire. L'Aleph est un pays entre-deux, le pays de l'exil, devenu pays DES exils. Cet espace-temps suspendu est en effet aujourd'hui un refuge d'espoir où s'unissent d'autres exilé.e.s dans un esprit de faire ensemble, de dire ensemble face à un monde individualiste. Dans ce pays, on parle une langue, mélange d'espagnol et de français, incompréhensible mais que tout le monde comprend. Même les voix-off du documentaire jouent le jeu. En posant le pied dans ce pays, on est submergé.e d'émotions. On a les yeux qui brillent, on ne sait pas bien de quoi. On est ému.e, très ému.e, mais toujours on sourit. Rire, beaucoup, rire, surtout. L'alephien nous dira: "pour ne pas souffrir deux fois".

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Pour conjurer ces souffrances, ce tiraillement de l'exil, Oscar Castro a créé une histoire dans laquelle il vit. Par elle, il peut "realizar [su] vida". Dans ce mot, "realizar", il y a le rêve, il y a rendre réel, donner corps à, il y a la réalisation, la mise en scène, au théâtre et au cinéma. Il y a la frontière entre réel et irréel qui se brouille, s'efface, et avec elle toutes les autres. L'Aleph, c'est la peau d'Oscar, à tel point que, parfois, personne et personnage se confondent, et les blessures ne cicatrisent qu'en surface. Alors, celui pour qui créer est synonyme de vivre retourne au Chili pour, là-bas aussi, à travers l’Aleph empêcher l'oubli, combattre l'amnésie et transmettre l'histoire, mêlant tragédie et utopie. Si l'Aleph n'est ni d'ici, ni de là-bas, et à la fois un peu de partout, son âme est profondément latino-américaine, au sens "García Márquez" du terme. C'est un endroit magique où le visible se mêle à l'invisible, le personnel au politique, le quotidien et le spectacle. Et avec tout ça Oscar conclut, un sourire déterminé et optimiste aux lèvres: "Pensaba que se podía cambiar el mundo, y ahora estoy seguro" [Je pensais qu’on pouvait changer le monde, et maintenant j'en suis sûr].

En Ivry-sur-Seine, calle Christophe Colomb, está el Teatro Aleph, un teatro con una historia muy peculiar. Unxs estudiantes de teatro le dieron nacimiento en 1967, en Chile. Con ellos, el Aleph conoció los campos de concentración de la dictadura de Pinochet. Con ellos, se fue al exilio, y se instaló en Francia. Las generaciones se han sucedido, entremezclado alrededor de Oscar Castro, capitán de un navío que boga "Entre dos aguas". El alma de Aleph se nutre de experiencias del exilio; a partir de ausencias y soledades recompone una familia que cultiva el arte de recoger los pedazos.

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A menudo, en los testimonios que dan en los documentales de la memoria, lxs supervivientes de la oposición política a Pinochet insisten en el deseo de vida, y no de muerte, que les animaba a luchar a pesar de la cárcel, a pesar de la tortura, a pesar de las desapariciones. Y en el teatro Aleph, de hecho, combaten la muerte con la vida, intentan vivir con sus muertos. Lxs artistas están para "sacar luz de la oscuridad". Cuando el Aleph sobrevivía en un campo de concentración, sus miembros buscaban mantener esta idea de vida y libertad en el teatro, y por extensión en el campo: para ellos, afuera estaba la muerte, afuera la cárcel. Este teatro nació con el 68 y sigue haciendo vivir aquella utopía. La energía vital atemporal que de él se desprende, Exil-sur-Scène nos la transmite, como por transfusión.

 

En la familia Aleph, encontramos comediantes profesionales tanto como aficionados, de todas las edades. En la familia Aleph, donde se educan a lxs niñxs por el teatro, a ratos también vuelven a encontrarse con felicidad con los "veteranos" de los inicios de la compañía. Y es mediante esa mezcla de generaciones cómo se transmite la memoria. El Aleph es un país entre-dos, el país del exilio, ahora país de LOS exilios. En efecto, aquel espacio-tiempo suspendido se ha convertido en un refugio de esperanza donde se aúnan otrxs exiliadxs con un espíritu de hacer juntxs, de decir juntxs frente a un mundo individualista. En este país, se habla una lengua, mezcla de español y francés, incomprensible pero que todo el mundo entiende. Hasta la voz en off del documental juegan el juego. Al poner el pie en este país, nos sumergen las emociones. Nos brillan los ojos y no sabemos muy bien por qué. Nos emocionamos, mucho, pero sonreímos, siempre. Reírse, reírse, ante todo. El alephiano nos dirá: "pour ne pas souffrir deux fois" [para no sufrir dos veces].

 

Para conjurar esos sufrimientos, esa división interna del exilio, Oscar Castro ha creado una historia en la que vive. A través de ella, puede "realizar [su] vida". En esta palabra, "realizar", está el sueño, está el hacer real, dar cuerpo a, está la realización, la puesta en escena, en el teatro o el cine. Está la frontera entre lo real y lo irreal que se enturbia, se borra, y con ella todas las demás fronteras. El Aleph, es la piel de Oscar, hasta tal punto que, a veces, persona y personaje se confunden, y las heridas sólo cicatrizan en superficie. Entonces, él para quien crear es sinónimo de vivir vuelve a Chile para, allí también, a través del Aleph impedir el olvido, combatir la amnesia y transmitir la historia, mezclando tragedia con utopía. Si el Aleph ni es de aquí, ni de allá, y a la vez un poco del mundo entero, su alma es profundamente latinoamericana, en el sentido "García Márquez" de la palabra. Es un lugar mágico donde lo visible se mezcla con lo invisible, lo personal con lo político, lo cotidiano con el espectáculo. Y con todo esto, concluye Oscar con una sonrisa decidida y optimista: "Pensaba que se podía cambiar el mundo, y ahora estoy seguro".

Desde el año 1977 la organización de Abuelas de Plaza de Mayo trabaja infatigablemente para encontrar y restituir la identidad de esos bebes robados. De las, aproximadamente, 500 expropiaciones que se hicieron, las abuelas llevan recuperados 121 nietos a la fecha. 

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En el film se muestran tres de las maternidades clandestinas en donde fueron registrados la mayor cantidad de nacimientos: El pozo de Banfield, ubicado en la zona sur del conurbano bonaerense, La Escuela Superior de Mecánica de la Armada, mayor centro de tortura y detención del país, ubicado en el norte de la ciudad  de  Buenos Aires, en donde hoy funciona el Museo de la Memoria,  y El Hospital Militar de Campo de Mayo, otro campo de concentración cuya guarnición militar y hospital se encuentran en funcionamiento al día de hoy. 

 

Estos tres espacios funcionan como soportes de las tres historias de los nietos restituidos, nacidos en estas maternidades,  que recuperaron su identidad en la edad adulta. Tienen un conocimiento fragmentado de sus padres a través de  lo que les han contado, lo que han averiguado, mediante fotos, recuerdos de sus abuelos, relatos de amigos, pero no pudieron tener un vinculo vivo con ellos ya que, en algunos casos, ni siquiera tuvieron un primer contacto con su madre biológica. Pertenecen a la generación de los HIJOS. 

 

Bajo un registro intimista, las tres historian se entremezclan, reflejándose unas en las  otras. A medida que se cuentan, el diseñador Maxi Berza ilustra los discursos en simultaneo sobre una pantalla que luego se proyectan en una pared. Esto,  sumado a la bella música compuesta y en la voz de Teresa Parodi (Ministra de Cultura de la presidencia de Cristina Fernández de Kirchner al momento de la filmación) dotan al documental de un cierto lirismo

 

El film, ya presentado en una decena de festivales obtuvo hasta el momento varios premios, entre ellos: mejor largometraje documental en el festival Internacional de cine de Gualeguaychu, Mención del publico en el 22° Muestra de Cine Latinoamericano de Lleida, España; Mejor film, sección contemporánea, en el Festival del Cinema Latino Americano de Trieste.

La parte por el todo es el tercer film escrito y dirigido por los directores argentinos Roberto Persano, Juan Andrés Martínez Cantó y Santiago Nacif que narra el funcionamiento de las maternidades clandestinas durante la última dictadura militar argentina (1976-1983). 

 

El terrorismo de Estado llevado a cabo en Argentina durante la última dictadura militar dejó un saldo de 30 000 desaparecidos. Las mujeres que al momento de ser detenidas estaban embarazadas, pudieron llevar a término su embarazo  y dar la luz en las diferentes maternidades que funcionaban dentro de los campos de concentración, tras lo cual eran desaparecidas. La mayoría de estos niños nacidos en cautiverio fueron expropiados de sus familias y dados en adopción en forma ilegal ;  algunos de ellos fueron entregados a las mismas familias de militares, otros fueron abandonados en orfanatos  o vendidos. El fin de esa práctica macabra fue el  exterminio ideológico, no sólo mediante la desaparición de sus padres sino y sobre todo  a través de la destrucción  del vinculo familiar. 

LA PARTE POR EL TODO, G. MARTINEZ CANTO, S. NACIF CABRERA, R. PERSANO
Argentine

La part pour le tout est le troisième film réalisé par les cinéastes argentins Roberto Persano, Juan Andrés Martínez Cantó et Santiago Nacif. Ce film raconte le fonctionnement des maternités clandestines qui ont existé pendant la dernière dictature militaire (1976-1983).

 

Le terrorisme d’Etat mené en Argentine pendant la dernière dictature militaire a laissé 30 000 disparus en héritage. Les femmes qui, au moment d’être arrêtées par les militaires, étaient enceintes, accouchaient dans des maternités clandestines hébergées par des centres de détention. Ensuite, elles étaient assassinées. La plupart des enfants qui sont nés en captivité ont été arrachés à leurs familles d'origine et donnés en adoption: certains d’entre eux ont été livrés à des familles de militaires, d’autres ont été abandonnés dans les orphelinats ou même vendus. L'objectif de cette pratique macabre était l’extermination idéologique, pas seulement en faisant disparaître leurs parents mais en détruisant le lien familial. 

Depuis l’année 1977, l’organisation des Grand-mères de la Place de Mai travaille inlassablement à retrouver et restituer l’identité des enfants volés. Il y a eu environ 500 bébés volés, et jusqu’à aujourd’hui, les grand-mères n'en n'ont retrouvé que 121.  

 

Dans le film, on voit trois maternités clandestines, où ont été enregistrées la plupart de naissances. Le Pozo de Blanfield, situé au sud de Buenos Aires, L’Ecole Navale de génie mécanique (ESMA) -le plus grand centre de détention et de torture du pays,  aujourd’hui transformé en Musée de la Mémoire-, et L'Hôpital Militaire de Campo de Mayo -un autre camp de concentration dont la base militaire et l’hôpital sont  encore en fonctionnement.  

Ces trois espaces-là opèrent comme supports des histoires racontées par trois des enfants restitués, qui sont nés dans ces maternités et qui ont récupéré leur identité à l’âge adulte. Les connaissances qu’ils ont sur leurs parents sont fragmentées : ils savent ce qui leur a été raconté par leurs proches, des amis, ils ont vus des photos, lu des lettres, mais ils n’ont pas eu une expérience directe avec leurs propres parents puisque, dans presque tout les cas, ils n’ont même pas eu un premier contact avec leur mère biologique. Ils appartiennent à la génération des HIJOS (enfants). 

 

En tout intimité, les trois autobiographies se mêlent et se reflètent les unes dans les autres. Le dessinateur Maxi Berza se charge d’illustrer les différentes histoires, images qui sont projetées en parallèle avec le discours. Si l’on ajoute a cela la belle musique composée et chantée par Teresa Parodi (chanteuse populaire argentine très célèbre  et,  au moment du tournage du film,  Ministre de la Culture sous la Présidence de Cristina Fernández de Kirchner), nous avons un  film chargé de lyrisme. 

 

Le documentaire a été présenté dans une dizaine des festivals. Au jour d'aujourd'hui, il a remporté le prix du meilleur long-métrage documentaire dans le Festival International de Cinéma de Gualeygauchu, la Mention du public dans le 22ème Festival de Cinéma Latino-Américaine de Lleida en Espagne, et le Meilleur film, section contemporaine, dans le Festival de Cinéma Latino-Américain de Triestre. 

Interview

Entrevista

Emiliano MAZZA DE LUCA, Martha OROZCO, Nadia SOLANO

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